Comment
peut-on être conduit par la voix de Dieu ? Il n’est pas
facile, avouons-le, de faire sa volonté et de réaliser
en tous points ses desseins. Pourtant, nous savons fort bien qu’il
nous est avantageux d’être à son écoute bienveillante.
Adam et Eve, nos premiers parents, eurent certainement des moments
privilégiés en écoutant directement la voix de
leur Père céleste. Ils cédèrent cependant à la
tentation et furent séduits par le serpent, en l’occurrence
le diable ! Attention, lui aussi est capable de faire entendre sa voix ! Il a su parler à Eve qui n’a pas pris garde à ses
dangereux sophismes.
Il y a différentes façons de saisir la voix de Dieu. Comme le
rapporte l’apôtre Paul dans l’Epitre aux Romains, Dieu parle à notre
esprit ainsi qu’à notre intelligence : « L’Esprit de
Dieu rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de
Dieu » (Romains 8.16). L’esprit de Dieu nous amène – si nous
l’écoutons – à une pleine conviction quelque soit le domaine,
intellectuel ou spirituel. C’est ainsi que Dieu peut parfaitement nous
atteindre par la voie de notre conscience et de notre intelligence.
Certains croyants disent parfois : « Je ne perçois pas la voix
de Dieu, je ne sais quel chemin prendre. » Certes, Dieu ne parle pas
directement à notre oreille. Et pourtant, il suffit d’être
attentif pour entendre sa voix, même au milieu de la foule et du bruit
assourdissant de la rue ! Il veut souvent que nous nous arrêtions dans
notre course ambitieuse et que nous réfléchissions avant d’aller
plus loin afin de ne pas nous tromper sur le bien fondé de ses intentions
divines à notre égard !
Quelque soit le chemin que nous devons emprunter, faisons lui entièrement
confiance et demeurons toujours à son écoute lorsque nous méditons
ou prions. « Nous
ne savons pas [écrit Oswald Chambers] où Dieu veut en venir,
mais rien ne doit porter préjudice à notre relation avec lui (1). »
Prenons exemple sur Samuel qui, à l’appel de Dieu, répondit : « Parle, car ton serviteur écoute » (1 Samuel 3.10).
Marcel Henocq |
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(1) Oswald Chambers, « Parle Seigneur, nous voulons entendre ta voix ! », Tout pour qu’il règne – Méditations quotidiennes,
Paris : Delachaux et Niestlé, 1948. |