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La voix de Dieu
 
 

« Je me suis rendu compte que j'avais de moins en moins de choses à dire, jusqu'au moment où, finalement, je me suis tu. Dans le silence, j'ai découvert la voix de Dieu (1) » (Sören Kierkegaard).

 
 

La voix de Dieu est une voix reconnaissable pour peu que l'on soit à son écoute et que l’on apprenne justement à discerner cette voix divine. Dieu, en effet, depuis toujours, ne se lasse pas de parler aux hommes ! Il leur parle de différentes manières, mais d’abord à travers ses œuvres et à travers la conscience. Même sans connaître les Ecritures, ceux-ci – par la raison et l'intelligence – sont ainsi capables de saisir la voix de Dieu et d'esquisser des réponses à leurs questions existentielles fondamentales.

Tous les êtres humains sont notamment en mesure d’être renseignés avec certitude sur l'existence et la puissance divines et n’ont – selon l'apôtre Paul – aucun motif pour nier cette connaissance naturelle de Dieu fondée sur la contemplation de la création et sur la voix de la conscience : « Nul n'est dépourvu de la notion du vrai Dieu. Tous les hommes ont une connaissance innée de lui, lui-même l'ayant placée avec netteté dans leur cœur. Depuis la création, les œuvres de Dieu parlent à la pensée et à la conscience des hommes de ses perfections invisibles : quiconque sait regarder, peut y discerner clairement sa divinité et sa puissance. Aussi, depuis les temps anciens, les hommes qui ont sous les yeux la terre et le ciel et tout ce que Dieu a créé, ont connu son existence et son pouvoir éternel. Ils n'ont donc aucune excuse de dire qu'ils ne savent pas s'il y a un Dieu. Ils ont eu conscience de Dieu, ils ont su qu'il existait, mais ils ont refusé de l'adorer – lui, le seul digne d'adoration – ou même de le remercier pour ses dons. [...] Les peuples païens, qui n'ont pas la Loi, en observent souvent naturellement les préceptes. Ils trouvent en eux-mêmes ce qu'il convient de faire et obéissent aux impératifs de leur sens moral. Ils démontrent par leur comportement que l'essence de la Loi est gravée dans leur cœur. Leur conscience et leur discernement moral en témoignent » (Romains 1.19-21 et 2.14-15, Parole vivante par Alfred Kuen).

Toutefois, cette connaissance naturelle (rationnelle) de Dieu – insuffisante et généralement fugace – ne permet pas de discerner les desseins du Créateur à l'égard des hommes. C'est seulement par la Bible qu’ils peuvent vraiment connaître Dieu et son plan du salut pour l'humanité. La connaissance naturelle de Dieu est en quelque sorte une connaissance préliminaire préparant à la connaissance supérieure – surnaturelle – apportée par la Révélation écrite. Dieu se révèle donc de différentes manières que nous allons examiner brièvement avant de présenter très succinctement quelques traits de sa Parole écrite.


Dieu nous parle à travers ses œuvres

La constitution dogmatique Dei Filius rappelle que Dieu manifeste sa divinité à travers la nature (cf. Romains 1.20, cité plus haut) : « Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être certainement connu par les lumières naturelles de la raison humaine, au moyen des choses créées (2). »

Oui, « les cieux racontent la gloire de Dieu » (Psaume 19.2) ! Avec le psalmiste, on peut affirmer que la contemplation de la nature nous apporte des preuves – difficilement réfutables – de l'existence d'un Créateur de l'univers. En observant notamment la richesse du monde vivant – plus de trois millions d’espèces fonctionnant parfaitement malgré l’extraordinaire complexité biologique de chacune –, il semble effectivement difficile de mettre en doute son existence.

Même Voltaire en regardant la nature ne pouvait nier cette évidence : « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait point d'horloger (3). » Bien des philosophes, savants et autres chercheurs de sens se sont penchés sur les mystères de la nature et beaucoup y ont reconnu la sagesse infinie et la puissance du Créateur. Citons-en quelques autres.

Ainsi, le vicomte de La Rochefoucauld : « La nature est de tous les livres celui qui parle le plus clairement de l’existence de Dieu (4). » C’est ce que confirme le vicomte de Chateaubriand : « La nature publie sans cesse les louanges du Créateur, et il n’y a rien de plus religieux que les cantiques que chantent, avec les vents, les chênes et les roseaux du désert (5). »

« Dans l’existence même de l’univers éclate la puissance du Créateur, [s’exclame de son côté le pasteur Charles Gerber] dans l’ordre et l’harmonie qui régissent les astres innombrables se révèle la sagesse infinie d’un grand Artiste […] qui a tout prévu et pourvu à tout pour que la vie jaillisse d’une façon ininterrompue (6). »

De même, l’illustre philosophe Jean-Jacques Rousseau : « Je médite sur l'ordre de l'univers, non pour l'expliquer par de vains systèmes, mais pour l'admirer sans cesse, pour adorer le sage auteur qui s'y fait sentir (7). » Enfin, Abraham Lincoln, président des Etats-Unis : « J'arrive à comprendre qu'il soit possible de regarder la terre et d'être athée ; mais je ne comprends pas qu'on puisse lever, la nuit, les yeux sur le ciel et dire qu'il n'y a pas de Dieu (8). »

Malheureusement à toutes les époques – on peut le déplorer en passant –, seule une minorité a été sensible au message de Dieu dans la nature et cela est encore plus vrai aujourd’hui où les hommes n’ont plus le temps de la contempler et préfèrent plutôt s’extasier devant leurs propres « créations » ! C’est en tout cas le sentiment du professeur et chercheur Alfred Vaucher : « De même que la masse du peuple juif est restée incrédule malgré les lumières de la révélation prophétique, de même aussi la masse des païens est restée insensible aux enseignements offerts par la nature. Mais tout comme il y a eu une minorité juive pour obéir à la Parole écrite, il s’est trouvé parmi les païens des âmes honnêtes, disposées à reconnaître les traces de Dieu dans la nature (9). »


Dieu nous parle à travers la conscience

« La conscience, c'est Dieu présent dans l'homme (10) » proclamait Victor Hugo en son temps. La conscience est « l’écho de la voix de Dieu » qui nous permet d’abord de porter un jugement de valeur sur nos propres actes et qui nous révèle le sens du bien et du mal. C’est en quelque sorte une « boussole » inscrite dans la nature humaine qui contribue également fortement à inculquer le sens du devoir et de l'obéissance, tout en attestant l’existence en nous de la notion de liberté individuelle.

« Quiconque [explique le Docteur ès lettres Norbert Hugedé] fait un retour sur soi et descend en son être intérieur et sonde ses pensées, ses mobiles, ses tendances, ses devoirs, découvre la conscience. Nul ne peut prétendre qu’en consultant cette lumière intérieure qui brille sans qu’on sache comment, il n’a jamais vu la différence du bien et du mal, et qu’il n’a jamais été invité par cette loi commune, quelles que soient les définitions qu’on leur donne, à choisir l’un et à repousser l’autre. […]

La conscience est en chaque homme comme l’appel de son destin, d’abord méconnu. Elle est plus que messagère, car elle ne souhaite que commander. Elle est la lumière qui guide chaque pas dans la nuit noire. […] Elle ne cesse d’attirer les hommes vers un idéal qu’ils ne reconnaissent pas toujours. […] S’il arrive qu’on doute du témoignage universel de la conscience, c’est qu’on a tout simplement confondu sa loi fondamentale, qui est obligation au bien. […] Quand nous faisons ce qu’elle condamne, nous nous savons coupables. Ceci étant une règle sans exception (11). »

« Le caractère obligatoire du bien moral déclaré par la conscience reste inexplicable si l’on n’y voit pas la manifestation d’une volonté supérieure à nous et qui a le bien moral pour objet, [reconnaît le philosophe suisse Charles Secrétan] de sorte que la conscience nous donnant Dieu, l’obligation de conscience s’impose à nous comme un ordre de Dieu (12). »

En d’autres termes, la conscience est en mesure de saisir l’essence d’une « loi morale naturelle » inscrite dans le cœur de tout homme. Une loi déjà évoquée en son temps par l’apôtre Paul – nous l’avons souligné au début de cet article – qui « a comme principe premier et fondamental [confirme de son côté le pape Benoît XVI] celui de faire le bien et éviter le mal. Il s'agit d'une vérité dont l'évidence s'impose immédiatement à chacun. De cette loi découlent les autres principes plus particuliers, qui réglementent le jugement éthique sur les droits et les devoirs de chacun (13) ».

L'universalité de la loi naturelle ne fait aucun doute. Il suffit d’observer les similitudes frappantes existant dans les croyances de la plupart des civilisations. En fait, cela n’est pas très étonnant lorsque l'on pense que Dieu a placé en chaque être humain des inclinations naturelles communes qui, au-delà de la diversité des cultures, s’expriment de la même façon… si toutefois la conscience ne s’égare pas, risque qui demeure entier !

Précisons que la connaissance de la « loi naturelle » a été approfondie par les philosophes scolastiques, notamment Thomas d'Aquin dont la synthèse fut la plus durable : « Pour lui, [résume le Dr John Witte, professeur de droit et d'éthique] toute loi et toute autorité ont leurs racines dans la loi éternelle (lex aeterna), la raison divine qui régit et ordonne toute la création. Tous les hommes participent de cette loi éternelle par la loi naturelle (lex naturalis) qui est en eux, c’est-à-dire par la connaissance intuitive des premiers principes de la raison pratique. Ces principes, faire le bien, éviter le mal, se conserver soi-même, vivre en couple, avoir des enfants, chercher la vérité, vivre en société et ne pas nuire à autrui, doivent être adaptés aux circonstances particulières par les lois humaines, droit canon, civil, pénal et coutumier (14). »

La loi naturelle comme base de la morale chrétienne n’est donc pas un concept nouveau… le pontificat de Benoît XVI a seulement réaffirmé – non sans y incorporer aussi des éléments modernes (15) – la pensée de Thomas d'Aquin en la matière !

Notons enfin à ce propos que « la Réforme associe elle aussi le décalogue à la loi naturelle et affirme ainsi la portée universelle de la volonté de Dieu. […] Luther invoque [les textes] Romains 1.19-21, 2.14-15 et 3.29, pour affirmer que les dix commandements… ne sont rien d’autre que la loi de nature, naturellement inscrite dans nos cœurs (16) ».

Pour autant – revenons à notre conscience –, nous cherchons souvent des accommodements avec celle-ci ! Dominée par le tumulte de nos passions, cette voix intérieure se fait alors de moins en moins perceptible, au risque de nous fourvoyer dans une direction qui n'est pas celle de Dieu. Voix intérieure susceptible avec le temps de devenir inaudible... ou, tout simplement, d'être niée. Par contre, Dieu peut très bien alors cesser de nous appeler !

C'est ce que pense aussi le Dr Wilbert Kreiss : « La voix de la conscience peut se faire de plus en plus faible, jusqu'à s'éteindre. […] L'homme peut aussi refuser de l'écouter, bien qu'elle soit claire et distincte. Enfin, il peut s'imaginer qu'il satisfait à toutes les exigences de la justice divine, qu'il est donc en règle avec le Seigneur et capable de faire son salut. Tout cela parce que le péché règne dans le monde et dans le cœur de chaque individu. C'est dire que la connaissance que l'homme a de Dieu en écoutant la voix de sa conscience, comme celle qui lui vient de la nature, est bien imparfaite et tout à fait insuffisante. Elle ne permet pas d'entrer en communion avec le Seigneur et de vivre en relation avec lui, car elle ne nous dit pas ce qu'il pense de nous et quelles sont ses intentions à notre égard. Elle ne nous dit surtout pas comment Dieu réagit quand il voit l'homme dans son péché. Il faut pour cela une autre révélation divine (17). »


Dieu nous parle et se révèle surtout par sa Parole

Pour avoir une connaissance suffisante de Dieu, l'homme a donc besoin d'une révélation surnaturelle complétant – sans la contredire si sa raison n'est pas faussée – la connaissance naturelle qu'il a pu acquérir de Dieu.

A propos de cette double révélation de Dieu, le théologien protestant Louis Berkhof nous fait remarquer : « La raison humaine ne peut construire un système scientifique de théologie sur la base pure et simple de la révélation naturelle ; l'entrée du péché dans le monde a considérablement obscurci l'œuvre de Dieu dans la nature et l'a en partie voilée, rendue illisible. De plus, l'homme a été frappé de cécité spirituelle ; il est donc devenu incapable de lire correctement ce que Dieu avait clairement et distinctement inscrit à l'origine dans la création. Afin de remédier à ce drame et pour éviter l'anéantissement de ses projets, Dieu est intervenu à deux niveaux. Eliminant tout risque d'incompréhension, il a réinscrit dans la révélation surnaturelle les vérités déjà contenues dans la révélation naturelle, puis, pensant aux besoins de l'homme, il les a interprétées et introduites dans la révélation surnaturelle de rédemption. Bien plus, il a guéri la cécité spirituelle de l'homme par l'œuvre de la régénération, de la sanctification et de l'illumination spirituelle, permettant ainsi à l'homme d'obtenir une véritable connaissance de Dieu, connaissance qui porte en elle l'assurance de la vie éternelle (18). »

C'est effectivement seulement par le message salvateur de la Bible que l'homme peut connaître le Dieu rédempteur et trouver le chemin de l'espérance, autrement dit, la sagesse conduisant au salut. « Les Saintes Ecritures peuvent te rendre sage en vue du salut par la foi en Jésus-Christ », écrit l'apôtre Paul à Timothée (2 Timothée 3.15). En fait – c’est aussi la Bible qui le dit –, Dieu est proche de sa création et « a voulu qu’ils [tous les humains au cours de leur existence] cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17.27-28).

Dans les pages de ce livre par excellence – qui se présente comme étant la Parole de Dieu –, le Créateur se révèle au travers du récit de multiples événements faisant l'objet de l'Ancien Testament jusqu'à sa révélation ultime en Christ contenue dans le Nouveau Testament. La Bible est tout simplement l'histoire du salut, l'histoire du rachat de l'humanité déchue par l'œuvre d'expiation de Jésus-Christ. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16). Par cette déclaration qui résume toute la révélation divine, le Christ donne à tous les croyants l'assurance de l'éternité.

Non seulement la Bible est ponctuée de nombreux témoignages attestant l'action de Dieu et sa puissance de transformation dans la vie des hommes d'autrefois mais en outre, celle-ci a le pouvoir de changer le cœur et de façonner la vie de ses lecteurs d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas d'une puissance magique émanant par exemple du support de l'écriture mais d'un pouvoir résidant dans le message transmis, lui-même expression de la pensée divine. « La parole de Dieu [révèle l'épître aux Hébreux] est vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant, pénétrante jusqu'à séparer âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur » (Hébreux 4.12).


En résumé

A partir de l'étude de la nature, l'homme peut parvenir avec certitude à la connaissance de l'existence et de la puissance de Dieu. Cependant, seule la révélation surnaturelle lui permet de discerner les desseins éternels du Créateur à son égard. La Bible dépeint notamment la situation de l'homme déchu après la chute originelle, sa misère et sa souffrance du fait de son éloignement d'avec Dieu. Elle apporte avant tout la solution divine (Jean 3.16) au problème du mal, un plan du salut insaisissable par la seule raison humaine ! Qui plus est, dans sa Parole, Dieu promet l'éternité à tous ceux qui reçoivent le message rédempteur de son fils Jésus-Christ !

Assurément, une telle connaissance ne peut être révélée à l'être humain que par ce livre inspiré de Dieu qu'est la Bible, la seule référence doctrinale pour le chrétien, l'unique source d'informations permettant d'acquérir une connaissance véritable de Dieu. Et surtout, rappelons-nous bien, la voix de Dieu à travers les Ecritures est aujourd'hui encore « la force dont Dieu se sert pour sauver tous ceux qui croient » (Romains 1.16, BFC). Alors, pourquoi ne ferions-nous pas nôtre cette règle de vie de Martin Luther : « Nulla dies sine Scriptura » (Pas un seul jour sans les Ecritures) ?

En guise de récapitulation, on peut citer aussi cet extrait d’un livre du théologien dominicain Philippe Cochinaux : « Dieu s’exprime aujourd’hui encore de multiples manières. Cette voix ne s’est pas éteinte avec le temps. Elle est peut-être plus difficile à entendre dans notre société polluée par le bruit et l’empressement. En effet, la voix de Dieu s’exprime dans la brise légère, elle ne crie pas, elle susurre au creux de nous-mêmes. Et pour pouvoir l’entendre, il nous faut arrêter notre cinéma intérieur. Cette voix divine se laisse rencontrer lorsque nous reprenons le contact avec elle, mais elle surgit également là où nous nous y attendons le moins. Dieu continue à nous parler, à travers de multiples signes, à travers de multiples rencontres. A nous de les déceler et de les nommer (19) ».

Ne refusons pas d’écouter la voix de la conscience : « Oh ! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix ! » (Psaumes 95.7) ; « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (Hébreux 4.7). « Remettre ce choix à plus tard revient à décider de ne pas suivre Christ. L’indécision est une décision fatale (20). »

 
Claude Bouchot
 

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1. Sören Kierkegaard, Citation [En ligne]. Site Le Figaro [consulté en mai 2023]. Disponible sur internet : http://evene.lefigaro.fr
2. 1er concile œcuménique du Vatican, Constitution dogmatique Dei Filius, 24 avril 1870 [En ligne]. Site de la Porte latine [consulté en mai 2023]. Disponible sur internet :  https://laportelatine.org
3. Voltaire, « Traité de métaphysique », Œuvres complètes de Voltaire, Tome 29, Paris : Antoine-Augustin Renouard, 1819, p. 14.
4. Sosthène de La Rochefoucauld-Doudeauville, Pensées du Vicomte de La Rochefoucauld, Paris : G.-A. Dentu, 1835, p. 31.
5. François-René de Chateaubriand, Génie du Christianisme, Tome 2, Paris : Béthune et Plon, 1839, p. 146.
6. Charles Gerber, Les sentiers de la foi, Dammarie les Lys : S.D.T., 1981, p. 43.
7. Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l’éducation, Paris : Garnier Frères, 1866, p. 330.
8. Abraham Lincoln, Citation [En ligne]. Site Le Figaro [consulté en mai 2023]. Disponible sur internet : http://evene.lefigaro.fr
9. Alfred Vaucher, L’Histoire du Salut, Dammarie les Lys : Vie et Santé, 1987, p. 58.
10. Victor Hugo, Post-scriptum de ma vie (Œuvres posthumes), Lausanne : Guilde du Livre, 1959, p. 175.
11. Norbert Hugedé, Convergences – La finitude et la transcendance, Neuchâtel : Belle Rivière, 1982, p. 64-66 passim.
12. Charles Secrétan, Essais de philosophie et de littérature, Lausanne : F. Payot, 1896, p. 64.
13. Benoît XVI, Discours du pape Benoît XVI aux participants au Congrès international sur la loi morale naturelle, organisé par l’Université du Latran le 12 février 2007 [En ligne]. Site du Vatican [consulté en mai 2023]. Disponible sur internet : https://www.vatican.va
14. John Witte, « Droit », Dictionnaire critique de théologie, Paris : Quadrige / PUF, 2007, p. 424.
15. A ce sujet, mentionnons particulièrement le livre récent (A la recherche d’une éthique universelle - Nouveau regard sur la loi naturelle, Paris : Cerf, 2009) publié par la Commission théologique internationale de l’Eglise catholique qui invite à découvrir, à la lumière des connaissances contemporaines, « la notion revisitée de loi naturelle ».
16. Oswald Bayer, Axel Wiemer, « La loi comme problème théologique philosophique », Dictionnaire critique de théologie, Paris : Quadrige / PUF, 2007, p. 808.
17. Wilbert Kreiss, « Dieu : la sainte trinité », Petite dogmatique luthérienne [En ligne]. Site de l’Église luthérienne [consulté en mai 2023]. Disponible sur internet : https://www.egliselutherienne.org
18. Louis Berkhof, « La connaissabilité de Dieu », Le Dieu trinitaire et ses attributs, Traduction dynamique des chapitres II à VIII de sa Théologie systématique par Marie-José de Visme, La Revue Réformée, 2003, n° 222.
19. Philippe Cochinaux, Fragments de bonheur, Namur / Paris : Fidélité / Salvator, 2006, p. 63-64.
20. Extrait d’une note de la Bible d'étude Vie Nouvelle, Version Segond 21, Genève : Société Biblique de Genève, 2004, p. 221.

 
 
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