Si
l’on considère la position de l’homme dans l’univers,
on peut constater qu’il se situe dans l’infiniment petit
et ceci, dans toutes les dimensions. Dans l’espace : un être
minuscule, dans le temps : une vie éphémère, dans
sa mobilité dans l’univers : un parcours infime ! Par
rapport à la planète sur laquelle il vit, la situation
est tout aussi dérisoire : c’est un être insignifiant,
fragile face à son environnement et à tous les dangers
qu’il doit affronter. Il est comme un fétu de paille balayé par
les vents, comme une fleur qui pousse, se fane et disparaît.
Sa situation est misérable. Tout au long de sa vie, il doit
travailler péniblement pour vivre, supporter la souffrance,
la maladie, la tristesse, l’angoisse et il ne possède
qu’une seule certitude : c’est qu’un jour, il quittera
la terre où il a vécu et tous ceux qu’il a connus,
pour disparaître et retourner là d’où il
vient... de la poussière ! Si ce sort était définitif,
sans aucun espoir, avec pour seule perspective, la mort et la disparition
totale, alors l’homme serait la plus misérable des créatures.
Il serait sorti du néant, aurait éventuellement profité de
la vie terrestre, admiré les beautés de tout ce qui l’entourait
pour finalement retourner dans le néant. Cette vie n’aurait
aucun sens, ne serait qu’une absurdité et il aurait mieux
valu pour l’homme qu’il n’ait jamais existé !
Heureusement, quelqu'un peut nous faire entrer dans une autre dimension : l’éternité.
Ce quelqu’un, c’est Dieu, maître de la vie qui a créé initialement
tout à la perfection, l’univers, la terre et les êtres vivants.
Or, celui qui a créé la vie peut aussi la faire durer éternellement.
Notre situation misérable et désespérée – l'existence du mal – ne peut
donc résulter que d’un accident, d’une anomalie qui
ne devait pas se produire. Cette « imperfection » dans le dessein éternel
est lié à la liberté que Dieu a voulu donner à ses
créatures. Ne désirant pas une obéissance forcée,
Dieu a ainsi donné constamment à l’homme l’entière
liberté de choisir entre deux chemins : celui du bien et de la vie,
celui du mal et de la mort. Malheureusement, malgré les recommandations
divines, on sait que l’homme, en tout temps, a toujours abusé de
sa liberté. Mais en désobéissant et se séparant
de son Créateur, il s’est coupé de la source de sa vie
et le mal s’est instauré sur la terre avec tout son cortège
de souffrances, de drames et surtout son ultime conséquence, la mort
qui s’est étendue à tous les hommes sans aucune exception.
Dieu a souffert et souffre encore du mauvais choix de ses créatures
car il est un Dieu d’amour, sa Parole l’atteste amplement sans
parler de la nature qui témoigne grandement aussi de sa bonté.
Selon sa compassion et son amour infinis, il lui était impossible de
laisser dans cette situation l’homme qu’il a créé à son
image et qui devait être pour lui un sujet de gloire. Mais par ailleurs,
il ne pouvait se soustraire à sa justice parfaite condamnant à la
mort éternelle celui qui se séparerait de lui, source de vie.
Alors, chose incroyable, « folie pour les hommes, mais sagesse pour Dieu »,
amour qui surpasse toute connaissance, il a livré en sacrifice son Fils
unique, bien aimé, Jésus-Christ en réparation de nos fautes
et afin de nous donner accès néanmoins à la vie éternelle.
De plus, si nous lui répondons favorablement, il veut nous adopter comme
ses enfants et nous faire vivre dans son royaume.
N’est-ce pas là un cadeau prodigieux... qui nous est offert gracieusement ? Pour l’obtenir, il faut simplement croire à cette « chose
incroyable » qui dépasse l’entendement humain, à un
Dieu offrant son propre Fils, un choix résolu car c’était
la seule possibilité de racheter l’humanité, croire à ce
Fils de Dieu qui a accepté de revêtir temporairement notre nature humaine avant de mourir à notre place
pour nous affranchir de la malédiction du péché et satisfaire
ainsi aux exigences de la justice divine. La croix est véritablement
le symbole de l’amour de Dieu pour nous. Lui seul pouvait accomplir cette « mission
de salut ». Pour cela, Jésus-Christ s’est rendu obéissant
jusqu’à la mort, mais comme il n’était coupable de
rien, son Père l’a ressuscité des morts pour le justifier,
gage de la nouvelle vie qu’il offre à tous les hommes qui croient
en lui. Croire en Jésus-Christ et l’accepter comme notre Sauveur
personnel, c’est la seule condition pour ne plus être condamné à la
disparition définitive et pour prétendre, au contraire, à l’éternité.
Voilà une merveilleuse nouvelle !
Chers lecteurs, laissez de côté vos préjugés, vos
certitudes, votre suffisance, croyez en Jésus-Christ, le Prince de la
vie qui est ressuscité et
qui ressuscitera tous les hommes, soit pour la vie éternelle, soit
pour la mort éternelle selon leur choix. Entrez dans une autre dimension : l’éternité.
Saisissez dès maintenant la vie éternelle où régneront
la paix, la joie, l'amour et la justice. Jésus-Christ vous guidera
sur votre chemin, vous soutiendra dans les difficultés et vous mènera
sûrement vers la victoire. Croyez et choisissez la Vie, vous n’avez
rien à perdre, mais tout à gagner !
Jacques Bouchot
|