A propos       Plan du site       Articles       Pensées
 
 
L'éternité, une autre dimension
 
 

« Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils »
(Première Epître de Jean, 5.11, TOB)

 
 

Si l’on considère la position de l’homme dans l’univers, on peut constater qu’il se situe dans l’infiniment petit et ceci, dans toutes les dimensions. Dans l’espace : un être minuscule, dans le temps : une vie éphémère, dans sa mobilité dans l’univers : un parcours infime ! Par rapport à la planète sur laquelle il vit, la situation est tout aussi dérisoire : c’est un être insignifiant, fragile face à son environnement et à tous les dangers qu’il doit affronter. Il est comme un fétu de paille balayé par les vents, comme une fleur qui pousse, se fane et disparaît. Sa situation est misérable. Tout au long de sa vie, il doit travailler péniblement pour vivre, supporter la souffrance, la maladie, la tristesse, l’angoisse et il ne possède qu’une seule certitude : c’est qu’un jour, il quittera la terre où il a vécu et tous ceux qu’il a connus, pour disparaître et retourner là d’où il vient... de la poussière ! Si ce sort était définitif, sans aucun espoir, avec pour seule perspective, la mort et la disparition totale, alors l’homme serait la plus misérable des créatures. Il serait sorti du néant, aurait éventuellement profité de la vie terrestre, admiré les beautés de tout ce qui l’entourait pour finalement retourner dans le néant. Cette vie n’aurait aucun sens, ne serait qu’une absurdité et il aurait mieux valu pour l’homme qu’il n’ait jamais existé !

Heureusement, quelqu'un peut nous faire entrer dans une autre dimension : l’éternité. Ce quelqu’un, c’est Dieu, maître de la vie qui a créé initialement tout à la perfection, l’univers, la terre et les êtres vivants. Or, celui qui a créé la vie peut aussi la faire durer éternellement. Notre situation misérable et désespérée – l'existence du mal – ne peut donc résulter que d’un accident, d’une anomalie qui ne devait pas se produire. Cette « imperfection » dans le dessein éternel est lié à la liberté que Dieu a voulu donner à ses créatures. Ne désirant pas une obéissance forcée, Dieu a ainsi donné constamment à l’homme l’entière liberté de choisir entre deux chemins : celui du bien et de la vie, celui du mal et de la mort. Malheureusement, malgré les recommandations divines, on sait que l’homme, en tout temps, a toujours abusé de sa liberté. Mais en désobéissant et se séparant de son Créateur, il s’est coupé de la source de sa vie et le mal s’est instauré sur la terre avec tout son cortège de souffrances, de drames et surtout son ultime conséquence, la mort qui s’est étendue à tous les hommes sans aucune exception.

Dieu a souffert et souffre encore du mauvais choix de ses créatures car il est un Dieu d’amour, sa Parole l’atteste amplement sans parler de la nature qui témoigne grandement aussi de sa bonté. Selon sa compassion et son amour infinis, il lui était impossible de laisser dans cette situation l’homme qu’il a créé à son image et qui devait être pour lui un sujet de gloire. Mais par ailleurs, il ne pouvait se soustraire à sa justice parfaite condamnant à la mort éternelle celui qui se séparerait de lui, source de vie. Alors, chose incroyable, « folie pour les hommes, mais sagesse pour Dieu », amour qui surpasse toute connaissance, il a livré en sacrifice son Fils unique, bien aimé, Jésus-Christ en réparation de nos fautes et afin de nous donner accès néanmoins à la vie éternelle. De plus, si nous lui répondons favorablement, il veut nous adopter comme ses enfants et nous faire vivre dans son royaume.

N’est-ce pas là un cadeau prodigieux... qui nous est offert gracieusement ? Pour l’obtenir, il faut simplement croire à cette « chose incroyable » qui dépasse l’entendement humain, à un Dieu offrant son propre Fils, un choix résolu car c’était la seule possibilité de racheter l’humanité, croire à ce Fils de Dieu qui a accepté de revêtir temporairement notre nature humaine avant de mourir à notre place pour nous affranchir de la malédiction du péché et satisfaire ainsi aux exigences de la justice divine. La croix est véritablement le symbole de l’amour de Dieu pour nous. Lui seul pouvait accomplir cette « mission de salut ». Pour cela, Jésus-Christ s’est rendu obéissant jusqu’à la mort, mais comme il n’était coupable de rien, son Père l’a ressuscité des morts pour le justifier, gage de la nouvelle vie qu’il offre à tous les hommes qui croient en lui. Croire en Jésus-Christ et l’accepter comme notre Sauveur personnel, c’est la seule condition pour ne plus être condamné à la disparition définitive et pour prétendre, au contraire, à l’éternité. Voilà une merveilleuse nouvelle !

Chers lecteurs, laissez de côté vos préjugés, vos certitudes, votre suffisance, croyez en Jésus-Christ, le Prince de la vie qui est ressuscité et qui ressuscitera tous les hommes, soit pour la vie éternelle, soit pour la mort éternelle selon leur choix. Entrez dans une autre dimension : l’éternité. Saisissez dès maintenant la vie éternelle où régneront la paix, la joie, l'amour et la justice. Jésus-Christ vous guidera sur votre chemin, vous soutiendra dans les difficultés et vous mènera sûrement vers la victoire. Croyez et choisissez la Vie, vous n’avez rien à perdre, mais tout à gagner !

Jacques Bouchot

 
 
* Sur le même thème, on peut lire aussi L'éternité, une certitude !
un article mis en ligne sur le site Bouquet philosophique.
 
 
 
© Une Bonne Nouvelle pour vous